20 août, 2006

Conflit Liban Israël

copie littérale du billet de Catherine "dite Cat" Bourgeois depuis le hub "Libre parole : je le dis et je le pense", sur Viaduc.

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Comme vous le savez je suis de très près le conflit libano/israelien et je me permets de vous transmettre l'information suivante. Si vous considérez cette information mal adaptée à ce hub ou mal positionnée dans ce forum de discussion, n'hésitez pas à me le dire et je l'effacerai naturellement:

    "Communiqué de presse de Shalom Arshav (La Paix Maintenant) ­ Israël

    Manifestation contre la guerre au Liban et pour une solution politique. Pour la première fois, Shalom Arshav manifestera contre la guerre au Liban
    A la suite de la décision du gouvernement, Shalom Arshav a organisé le jeudi 10 août 2006 une manifestation qui exige du gouvernement d'explorer les options possibles pour trouver une solution politique au conflit au Nord et de ne pas étendre la guerre plus profondément au Liban.
    La manifestation s'est donc déroulée le 10 aôût à 18 h face au ministère de la défense à Tel-Aviv.
    Depuis un mois, Shalom Arshav s'est abstenu de condamner la guerre au Liban, mais à la lumière de la décision du gouvernement [d'étendre les opérations terrestres au Liban], notre mouvement a décidé de s'engager et de protester.
    Yariv Oppenheimer, secrétaire général : "Le gouvernement a perdu le contrôle de la guerre et ignore les solutions politiques possibles. Le moment est venu pour le gouvernement israélien de réagir positivement au plan du premier ministre libanais Fouad Siniora qui consiste à envoyer des troupes libanaises sur la frontière avec Israël."

5 Commentaires:

Anonymous Anonyme dit...

Liban/Isarel - Pour Gershon Baskin, pas de solution durable sans la Syrie [Pour Gershon Baskin, pas de solution durable sans la participation de la Syrie]
Yediot Aharonot, 8 août 2003
L¹option syrienne : le moment de vérité Par Gershon Baskin
Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant

Il semble que nous approchions de la fin du cycle actuel de combats au Moyen-Orient. Une fin à cette "guerre sans nom" au nord pourrait offrir de nouvelles opportunités de parvenir à des accords à long terme, qui placeraient la région sur le chemin de la paix.
Le premier ministre Olmert , en évoquant les conséquences finales de la guerre, a parlé d¹un changement des règles qui ont cours au Moyen-Orient. Cet objectif ne sera pas atteint par la campagne militaire. Les règles du jeu ne changeront que lorsque certaines des personae non gratae seront invitées à table.
Quand ils perdent le contrôle d¹un incendie, les politiques ont du mal à voir au-delà de la fumée, mais le test d¹un véritable homme d¹Etat est la capacité de transformer des désastres en occasions, et de changer des positions rigides souvent exprimées avec une grande conviction.
La Syrie est la clé
Pour changer les règles, la clé est la Syrie. Pour mettre fin au conflit au Liban sans risquer une reprise des hostilités ou une implosion du Liban par une nouvelle guerre civile, il faut amener la Syrie à entrer dans un processus de paix avec Israël. Cela mettrait fin à l¹alliance Iran­/Syrie.
La Syrie doit être intégrée au processus afin de permettre au gouvernement libanais de maîtriser le Hezbollah et au Hezbollah de devenir un mouvement politique qui ne soit pas un Etat dans l¹Etat. Et le gouvernement libanais ne pourra pas maîtriser le Hezbollah si la Syrie ne soutient pas ce processus.
La Syrie peut être intégrée au processus si les Etats-Unis donnent aux Syriens assez de garanties qu¹ils en bénéficieront de manière significative, par des investissements et un soutien financier des Etats-Unis et de l'Occident, et par l¹assurance que le plateau du Golan leur seront rendu en échange de la paix avec Israël.
Le chemin à parcourir
Les Etats-Unis doivent indiquer qu¹ils sont prêts à soutenir la Syrie sur le plan diplomatique, publique et secrète. La Syrie doit faire preuve de ses bonnes intentions en fermant sa frontière avec l¹Irak et en y empêchant l'insurrection. Elle doit stopper immédiatement la livraison d¹armes au Hezbollah et fermer les bureaux du Hamas et du Jihad islamique à Damas.
Les Américains doivent répondre à ces gestes en sortant du placard le "dispositif Rabin" concernant la paix israélo-syrienne.
Israël doit recevoir des Américains l¹assurance que le Golan demeurera démilitarisé et qu¹une force internationale robuste et efficace garantira la paix sur le Golan.
Ces gestes doivent permettre à Israël et au Liban de parvenir à un cessez-le-feu et à un accord de paix qui inclura les sept points du premier libanais Fouad Siniora, la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, une force multinationale efficace et solide au Sud Liban et la mise en oeuvre complète de la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Quant au Liban, le Hezbollah doit faire partie de l¹accord, quel qu¹il soit. Il semble qu¹en l¹état actuel des choses, la meilleure option pour les combattants du Liban soit d¹être intégrés à l¹armée libanaise. Cela ferait probablement monter le pourcentage des chiites de l¹armée à 80% environ. Le Hezbollah rejettera tout accord qui tente de le marginaliser et la Syrie soutiendra la position du Hezbollah.

Site web de La Paix Maintenant (France) :
http://www.lapaixmaintenant.org/

Shalom Arshav Israel : http://www.peacenow.org.il
Adresse : PO Box 29828, Tel Aviv, Israel
Telephone : +972 3 566 32 91, +972 3 566 06 48
Fax : +972 3 566 32 86

20 août, 2006  
Anonymous Anonyme dit...

Il me semble évident que la Syrie est, quelque part, la clef de la paix : il reste juste à donner, enfin, au jeune dirigeant de ce pays, les possibilités de se faire reconnaître sur le plan international, "bourré" qu'il est des doctrines de son Père !

Etre élu n'est pas du tout la même chose que d'être "successeur de ...", comme tel est son cas.

Il n'empêche que, tout successeur qu'il est, il a les moyens soit : d'embraser la région, soit d'y apporter la paix !

Alors, oui, la paix, avec la Syrie !

20 août, 2006  
Anonymous Anonyme dit...

D'accord avec toi mais être successeur parfois rend
plus responsable que ceux qui ont cherché par tous les
moyens à être élus ... ceci posé oui ce jeune
successeur à deux choix et par 50, embraser la région
ou faire la paix et dans les 2 cas de toutes façons il
se fera une réputation internationale bonne ou mauvaise
...

20 août, 2006  
Anonymous Anonyme dit...

Mort du fils de David Grossman - conflit Liban/Israel
Uri a été tué samedi. C'est aujourd'hui que la triste nouvelle nous est parvenue, l'armée ne publiant le nom des victimes qu'une fois la famille prévenue.

L'appel des écrivains à stopper la guerre au Liban est paru jeudi dernier dans le quotidien Ha'aretz, soit le lendemain de la décision du gouvernement
d'intensifier l'offensive terrestre. Il était signé de David, d'Amos Oz et d'A.B. Yehoshua. Ces trois écrivains rappelaient qu'ils avaient été en faveur d'une guerre défensive contre le Hezbollah, mais qu'au stade où elle était, ils conjuraient le gouvernement israélien d'accepter le cessez-le-feu dans les termes proposés par le Premier ministre libanais Fouad Siniora.

Enfin, il était imbécile d'écrire que nous présentions nos condoléances aux victimes du conflit. Nous les présentons, bien entendu, à leurs proches.

Notre coeur est avec David, qui pleure à Mevasseret Tzion, près de Jérusalem.

20 août, 2006  
Anonymous Anonyme dit...

Yossi Beilin réclame une commission d'enquête ...
[Yossi Beilin, l¹artisan israélien de l¹Initiative de
Genève, réclame une commission d¹enquête sur la guerre
et appelle Olmert à prendre l¹initiative d¹une conférence de paix internationale à l¹image de la conférence de Madrid de 1991. Cette initiative, pense Beilin, aurait de meilleures chances de succès que la précédente, qui avait déjà changé en partie le cours de l¹histoire du Moyen-Orient.]

http://www.haaretz.com/hasen/spages/749682.html
Ha¹aretz, 13 août 2006

Pour une conférence de Madrid II Par Yossi Beilin (1)

Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant

Le "matin d¹après", une commission d¹enquête sera créée pour examiner la manière dont cette guerre a été menée, et peut-être aussi pour répondre à d¹autres questions, comme celle de savoir s¹il n¹aurait pas été possible d¹empêcher l¹armement du Hezbollah depuis six ans par des moyens politiques ou militaires.

Ces dernières semaines, pendant lesquelles une grande partie du pays a été exposée aux obus du Hezbollah, où l¹économie s¹est arrêtée pour un tiers du pays, où le tourisme a stoppé net ; où les conséquences sur le plan de la sécurité des énormes fossés qui séparent les riches et les pauvres, les Juifs et les Arabes, ont éclaté au grand jour ; et où des dizaines de
milliers de réservistes ont été mobilisés ; où le prix, militaire et civil, a été si lourd : tous exigent une commission d¹enquête, et elle sera créée.

Au lieu de réagir aux exigences présentées par les médias ou par des manifestants venus de sa coalition parlementaire ou de
l¹opposition, Ehoud Olmert doit lui-même et le plus tôt possible prendre l¹initiative de cette commission d¹enquête. Il doit d¹ores et déjà se préparer à la création de cette commission pour s¹assurer qu¹il n¹y ait aucun soupçon à son encontre selon lequel il chercherait à échapper aux questions gênantes.
Le gouvernement devra accomplir un gros effort pour que le budget 2007 soit conçu de telle sorte que les différences entre couches économiques soient comblées, même s¹il n¹est pas possible de couper dans le budget de la défense comme il s¹y était engagé. Par ailleurs, Olmert devra mener une initiative politique qui constitue une alternative à son plan de "convergence".

Le "matin d¹après", Olmert ne pourra pas conduire en
pilote automatique. Il est arrivé au pouvoir en promettant des négociations politiques avec les Palestiniens. Si cela ne marchait pas, il évacuerait de manière unilatérale certaines colonies de Cisjordanie et déménagerait leurs habitants au sein
des blocs de colonies. Or, ce plan est devenu impossible à cause des événements à Gaza et au Liban, qui ont convaincu
l¹opinion que des mesures unilatérales ne remplaçaient pas des accords. Par ailleurs, ce plan ne disposerait plus d¹une majorité à la Knesset. La droite et les partis religieux ne prêteraient pas la main au retrait et à l¹évacuation de colons, et la gauche ne le laisserait pas renoncer aux négociations et déménager des colons d¹un côté de la clôture de Cisjordanie à l¹autre sans qu¹un accord intervienne.

Une initiative consistant à réunir une deuxième conférence de Madrid serait un geste politique énorme, dramatique, qui serait accepté, du moins au début, par une grande majorité de l¹opinion et par la Knesset. La première conférence de Madrid, en octobre 1991, a changé la face du Moyen-Orient. Pour la première fois dans l¹histoire, des négociations directes ont eu lieu entre Israël, la Syrie, le Liban et une délégation jordano-palestinienne autour d¹un accord de paix. Ces pourparlers ont conduit, trois ans plus tard, au traité de paix israélo-jordanien rendu possible par les accords d¹Oslo signés par Israël et l¹OLP. Les discussions avec le Liban, qui dépendaient entièrement de celles avec la Syrie, n¹ont donc mené nulle part. Les discussions avec la Syrie, qui ont cessé en 1996 et repris en 1999, se sont de nouveau arrêtées alors que les parties étaient parvenues à un accord quasi total sur tous les problèmes à l¹ordre du jour, sauf celui qui concerne la côte nord-est du lac de Tibériade.

Il est vrai que depuis lors, des événements terribles se sont produits : la deuxième Intifada, la victoire du Hamas, le 11 septembre, l¹extrémisme iranien, le conflit à Gaza après le désengagement et une autre guerre au Liban. Mais il y a eu également des développements positifs : la Syrie a quitté le Liban, le régime de Saddam Hussein a été renversé, Fouad
Siniora a été élu premier ministre du Liban, Bachar Assad et Mahmoud Abbas ont exprimé leur désir d¹entamer des négociations avec Israël, tous éléments qui créent des circonstances pour une deuxième conférence de Madrid bien plus favorables que celles qui prévalaient à la veille de la première.

Il faut aussi ajouter que les fossés entre les parties concernant un accord de paix définitif se sont considérablement rétrécis depuis 15 ans. En Israël, en 2006, il existe un quasi-consensus autour de l¹idée d¹un Etat palestinien, et le premier ministre d¹Israël est prêt à renoncer à près de 90% de la Cisjordanie, unilatéralement. Les paramètres Clinton, la "vision" de Bush, la Feuille de route, la décision du sommet de la Ligue arabe en 2002 et l¹Initiative de Genève
dépeignent tous une image claire d¹un accord israélo-palestinien. Les pourparlers, publics ou secrets, avec les Syriens depuis 1991 jettent eux aussi presque complètement les bases d¹un accord israélo-syrien.

En 1991, ce sont les Etats-Unis qui ont fait l¹effort de convaincre Israël de participer à cette conférence. Cette fois, ce sera le rôle d¹Olmert de convaincre le président Bush que faire sortir la Syrie de l¹"Axe du Mal", la paix avec le Liban et la fin du conflit israélo-palestinien constituent des objectifs réalisables par des actes pratiques qui, s¹ils marchent, peuvent sauver le Moyen-Orient et contribuer
à mettre en ?uvre la vision réformatrice en laquelle Bush croit tant.


(1) Yossi Beilin, ancien ministre, est président du parti Meretz-Yakhad. Il est à l¹origine, avec Yasser Abed Rabbo, de l¹Initiative de Genève.

Site web de La Paix Maintenant (France) :
http://www.lapaixmaintenant.org/

Shalom Arshav Israel : http://www.peacenow.org.il
Adresse : PO Box 29828, Tel Aviv, Israel
Telephone : +972 3 566 32 91, +972 3 566 06 48
Fax : +972 3 566 32 86

20 août, 2006  

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